La psychanalyse est née autour de 1900, sous l’impulsion de Sigmund Freud, un médecin neurologue autrichien.
Ce qu’on appelle « la psychanalyse », désigne en réalité deux dimensions assez différentes :
- Elle est d’abord une théorisation de l’appareil psychique, c’est-à-dire un schéma de compréhension de ce qu’il se passe dans la tête des humains. Cette théorisation est née d’observations de malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques. Elle se charge donc essentiellement de décrire et d’expliquer la logique de la souffrance et de la folie… Mais elle ne s’arrête pas là. La psychanalyse s’intéresse aussi, depuis son commencement, à comprendre les rouages de l’amour, des rêves, de la foi, de la violence, de l’intelligence, du désir, des groupes, de l’art, du langage, de la création, de l’humour, ou encore de la guerre… La psychanalyse est donc une compréhension théorique de l’appareil psychique, mais elle est aussi, en second lieu, une méthode thérapeutique. Elle a émergé il y a un siècle sous la forme de « cures », pour les adultes, que les psychanalystes allongeaient plusieurs fois par semaine sur un divan. Puis cette méthode s’est assouplie, a diminué en fréquence hebdomadaire, et s’est peu à peu étendue à des « consultations thérapeutiques d’inspiration analytique » pour les adultes, mais aussi pour les couples, les familles, les enfants et les adolescents… le tout, bien évidemment, en face à face, donc sans divans. Elle a par la suite encore multiplié ses formats d’application et il n’est pas rare de la voir aujourd’hui prendre des contours de guidance parentale, mais aussi de séances de psychodrame (c.-à-d. de jeux de rôles thérapeutiques), d’ateliers contes, de psychothérapie institutionnelle, ou encore de chuchotements aux oreilles de bébés placés en pouponnières… etc.
La psychologie est…
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