Ce premier numéro du premier volume de la revue Le présent de la psychanalyse est un événement à saluer et ce, à plusieurs titres. Il s’agit en effet d’une toute nouvelle revue publiée par l’Association psychanalytique de France (APF) dont le souci d’apporter sa contribution à la recherche en psychanalyse et à la découverte freudienne n’est plus à prouver. Comme le rappelle Leopoldo Bleger, directeur de la publication de ce premier numéro, l’APF a en effet toujours eu souci de partager et de diffuser les travaux de ses membres : dès sa création en 1964, elle publie un Bulletin de l’APF qui, d’interne, sera rapidement diffusé à l’extérieur, avant de laisser place à la fameuse Nouvelle Revue de Psychanalyse, mais la mention d’une collaboration explicite entre la revue et l’association ne sera présente que pour les premiers numéros. Depuis, plusieurs revues remarquées ont gravité autour de l’APF, parce que plusieurs de ses membres les avaient rêvées, les pensaient, les animaient, y écrivaient : L’écrit du temps, L’Inactuel, Psychanalyse à l’Université, Le fait de l’analyse, Penser/rêver, les Libres cahiers pour la psychanalyse, pour n’en citer que quelques-unes.
Ces revues aujourd’hui arrêtées ont laissé un grand vide et l’on ne peut que se réjouir que l’idée d’une nouvelle revue, nourrie il y a quelques années par le Conseil d’administration de l’APF alors présidé par Jacques André et développée par le Comité de publications de l’APF et son Directeur, Patrick Merot, aujourd’hui Directeur du Comité de rédaction du Présent de la psychanalyse, ait pu aboutir. Son projet, soutient Leopoldo Bleger, « est de faire connaître une certaine orientation de la pensée en psychanalyse (...), celle qui détermine un courant où prévalent les arêtes les plus vives de l’œuvre freudienne - le transfert en tant qu’outil majeur de la cure, la fonction centrale…
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