Le Podcast – « Critique de l’éducation positive – bienveillante » (Hors série)
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Le Podcast – « Critique de l’éducation positive – bienveillante » (Hors série)

Parmi les courants de pensée voués à aiguiller les parents dans leurs questionnements éducatifs, est récemment apparue l’« éducation bienveillante ou positive ». Les messages délivrés par ce courant sont globalement très sains puisqu’ils encouragent, à raison, les démonstrations d’amour des parents envers leurs enfants ; ce que la psychanalyse depuis le début du XXème siècle, n’a cessé elle aussi d’encourager…

 Mais ce nouveau courant fait selon moi plusieurs erreurs, dont je vais ici vous parler.

1/ Mélanger le besoin d’amour et le besoin de limites éducatives (c'est-à-dire d’apprentissage de la frustration).

Ce courant considère que tout cri, toute tension, tout mouvement d’opposition ou de revendication d’un enfant sont les indicateurs d’un appel à réassurance quant à l’amour de ses parents.

Il est vrai qu’un enfant dépressif (dont les parents sont absents ou indisponibles, eux-mêmes en souffrance, par exemple) peut appeler, effectivement, l’attention et la tendresse des adultes, à travers ses cris et son agitation…

Mais l’enfant qui va bien, dont les parents sont présents et aimants, appelle toujours, à un moment donné de son développement, généralement à partir de l’âge d’un an, LES LIMITES ÉDUCATIVES. Autrement dit, il leur demande : « papa, maman, aidez-moi à me calmer, je ne sais pas comment faire, je suis trop petit, je n’arriverai jamais à m’arrêter tout seul »)!

Crier pour se faire aimer ou crier pour appeler les limites, ça n’est pas du tout la même chose. Un tout petit enfant qui pleure parce qu’il vient de tomber de son vélo a besoin d’être réconforté. Un enfant qui vient de perdre son papa à la guerre a…

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