La psychanalyse au défi de la transmission
Éditorial

La psychanalyse au défi de la transmission

Une étude récente a été faite par le grand cabinet de conseil aux entreprises, le Boston Consulting Group, à propos du défi de la transmission auprès d’une trentaine de dirigeants de grandes entreprises françaises. Peut-on s’en inspirer à propos de la
psychanalyse ?

Horreur, diront certains, intéressant, diront d’autres, tant la question à laquelle beaucoup d’entre nous sont confrontés pourrait s’énoncer de la façon suivante : quel rôle doit jouer la transmission de la psychanalyse dans un monde en perpétuelle mutation ?
Le résultat de cette étude est organisé autour de trois idées fortes : « pour durer, il faut transmettre une identité ; pas de transmission sans formation ; transmettre est un effort de tous, tous les jours. ».

L’article à l’origine de mon analogie entre les questions qui se posent dans l’entreprise et la psychanalyse souligne que la transmission ne saurait se limiter à quelques moments charnières mais qu’au contraire elle ne fonctionne que si elle s’appuie sur des
attentions affichées au quotidien et au plus haut niveau, associées à une volonté d’anticipation quand le futur n’est plus ce qu’il était. N’est-ce pas de bons repères pour maintenir la psychanalyse vivante dans ce monde où « la complexité est accrue par le fait que la course continue sur une piste qui change de plus en plus vite » ?