Actualités de l'alcoolisme
Il est difficile d’envisager que cette addiction, la plus massive en France, ne soit plus d’actualité. Les faits demeurent : 3e cause de mortalité, après les affections cardio-vasculaires et les cancers. Un malade hospitalisé sur 3 ou 4, quel que soit le motif de son hospitalisation, est ce qu’on appelle pudiquement un « buveur à risque ». Que la consommation d’alcool par habitant baisse n’y change rien et ne prouve nullement que c’est là le succès des campagnes de prévention : la consommation diminue, pas l’alcoolisme.
Dans ce contexte, la perspective freudienne, si elle n’enferme pas dans un dogmatisme, est-elle apte à enrichir la connaissance clinique des addictions et à favoriser des psychothérapies ? C’est là l’objet de ce dossier : ne plus se contenter de prévention mais se mettre collectivement au travail, nous cliniciens, pour réfléchir, comprendre, chercher et trouver …
Vaste programme, ambitieux, mais vital.