Comment devons-nous traiter l’hyperactivité avec déficit de l’attention
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Comment devons-nous traiter l’hyperactivité avec déficit de l’attention

Introduction

L’hyperactivité de l’enfant est peu à peu devenue emblématique du débat actuel sur la vision que notre monde moderne se donne de la pédopsychiatrie, de la croissance et de la maturation psychiques de l’enfant, et des difficultés qui viennent éventuellement les émailler. La vie est compliquée, et la question des troubles mentaux de l’enfance et de l’adolescence ne peut pas, elle non plus, être simple. C’est pourquoi nous ne devons pas nous laisser tenter par des modèles trop réducteurs.

A céder sur les mots, on finit toujours par céder sur les idées …

A céder sur les modèles, on finit toujours par céder sur les pratiques ! D’où la phrase d’Albert Einstein que m’a récemment rappelée Alain Braconnier : “Il faut rendre les choses complexes les plus simples possible, mais il ne faut pas les rendre plus simples que possible”. Je n’ai, bien entendu, aucune intention de dire à chacun ce qu’il doit faire et, de ce point de vue, le titre de ce travail est probablement un peu trompeur. Je rappellerai d’ailleurs volontiers, ici, l’adage d’Oscar Wilde : “Donner des conseils est une mauvaise chose, en donner des bons est une catastrophe”.

Mon ambition est plutôt de dégager les enjeux, implicites ou explicites, qui s’attachent aux choix thérapeutiques que nous faisons, étant entendu que nos modèles théorico-cliniques orientent, certes, nos réponses thérapeutiques mais que, dans le même temps, celles-ci viennent parfois éclairer les modèles que nous utilisons sans que nous ayons toujours entièrement conscience de leurs tenants et de leurs aboutissants. Il y a donc une dialectique subtile entre le choix d’un traitement et l’idée que nous nous faisons de la psycho-pathologie, d’où la…

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