Ce podcast s’adresse aux psychologues et aux pédopsychiatres — en formation ou en activité —, confrontés chaque jour aux souffrances infantiles et adolescentes. J’ai partagé dans un précédent podcast intitulé « la psychopathologie psychanalytique » les cinq grands registres de souffrances psychiques humaines (pour rappel, il s’agit des troubles identitaires, dépressifs, narcissiques, limites, ou névrotiques-œdipiens). J’y ai expliqué de quelle façon la psychanalyse envisageait l’origine de ces souffrances : par le principe de fixation au cours du développement psychoaffectif des enfants, entre 0 et 7 ans.
Je vous invite à aller l’écouter avant d’entrer dans celui-ci, qui portera sur l’après-diagnostic, c’est-à-dire sur la question du soin. J’y ajouterai, pour être au plus près de nos réalités de terrain, deux problématiques supplémentaires : la perversion et le trauma. Puis vous je ferai partager ma propre façon de soigner ces enfants et adolescents par la guidance parentale.
J’espère que cette méthode, dont je constate la grande efficacité depuis 20 ans, convaincra mes collègues de son utilité et participera à moderniser la pratique en psychanalyse de l’enfant.
Ce d’autant qu’elle me semble se dessiner à la lueur de l’évolution globale de la recherche en matière de psychopathologie clinique. Si l’approche systémique a depuis longtemps intégré l’idée que l’enfant n’existait pas sans son environnement, il semblerait que l’approche neuroscientifique en arrive, elle aussi, progressivement au même constat : la dernière conférence de consensus internationale sur le TDAH, par exemple, faisait état d’un meilleur impact thérapeutique des ateliers d’habiletés parentales (type Barkley) que des remédiations cognitives individuelles. L’implication des parents dans le soin psychique me semble donc en voie d’être objectivée par toutes les orientations théoriques…
J’aimerais avant cela ajouter que la méthode que je…